CONTINUER SON CHEMIN
Quoi, mon âme, ,tu t’arrêterais anéantie,
Quand tu te vois outragée, décriée, honnie.
Par des créatures habitantes des ténèbres,
Par des âmes défaillantes, mortes, funèbres?
Et parce qu’ensemble rassemblées, violentes
Elles embrasent la terre d'horreurs sanglantes?
Quoi, mon âme tu fléchirais à ce spectacle,
Tu périrais, toi, pure, dans la débâcle?
Tu renoncerais à ta lumière immortelle
Accablée par des lumières artificielles?
Mon âme, affronte, sans fléchir ton destin,
Dieu mènera tes pas au bout du chemin
© Ghislaine Belaieff