Ta conscience a chaviré ,

Tu es tombé du mauvais côté !

Tu n’écoutes que les sirènes

Envoûtantes ,et qui te mènent

Aux fonds délétères abyssaux 

Ou régnent les démons sous les eaux !

Tu n’écoutes que tes bas instincts ,

Les lumières d’en haut tu les éteins!

Ton monde sauvage

N’est que quotidien carnage.

Tu tues où que tu ailles , 

Ta cruauté est sans faille...

Partout la guerre, partout la désolation ,

Le monde ,du mal ,est la consécration.

Mais tu tournes tes yeux courroucés

Vers le ciel que tu maudis pour tes forfaits!

Tu tortures l’humain , tu tortures l’animal,

Ta vie sans but est un sanglant carnaval.

Tu tournes  en rond depuis l’aube des temps,

Tu parles du bien hypocritement !

Tuer, te gorger de dépouilles mortelles,

Te féliciter d’actions aussi cruelles

Est ton pain quotidien .

Au meurtre tu dis : viens ! 

Tu n’oses regarder vers le haut sacré,

Tes yeux endommagés  brûleraient 

Tu n’envisages  que le Mal,

Qu’un monde assassin  infernal,

Que tu sers , serviteur domestiqué

Envoûté par toutes les atrocités

Qu’en ton coeur ton père Satan a semées ! 

Et le  Dieu  inventé que tu invoques

N’est qu’une lourde équivoque

De ce nom usurpé tu revêts

Ton père maudit, vénéré ! 

Que tu revêts , sacrilège, de sacré !

©   Ghislaine Belaieff

2 mars 2016